jeudi 14 août 2014

How I live now


Aujourd'hui je vais vous parler du film How I live now de Kevin Mcdonald tiré du livre portant le même nom de Meg Rosoff.

Je suis allé le voir à sa sortie lors du printemps du cinéma. Je m'étais concocté un petit marathon qui était composé d' l'île des miamnimaux qui était génial, Celui ci, Un été à Osage country qui m'a rappelé des tas de choses et the grand Budapest Hotel qui était lui aussi génial.

Je m'attarde ici sur How I live now car je l'ai revu dernièrement par petits bouts car je sais qu'il me retourne à chaque fois.

C'est l'histoire de Daisy, une jeune une adolescente Newyorkaise. Elle découvre la campagne anglaise, pour la première fois, où elle passe ses vacances chez ses cousins. Tout se passe merveilleusement bien pour la jeune américaine jusqu'au jour où éclate la Troisième Guerre mondiale.

C'est assez complexe comme histoire car il y a de nombreux non-dits qui doivent être compris par le public en regroupant des indices laissés tout au long du film. C'est le genre de choses dont je suis personnellement très friande. J'adore devoir me forger mes propres conclusions et interpréter la situation moi-même.
Daisy interprétée par Saoirse Ronan est juste sublime et pénétrante
Je suis au début allée le voir pour l'actrice que j'affectionne particulièrement. Saoirse Ronan m'a toujours beaucoup touchée, quel que soit le rôle qu'elle interprétait. Et je n'ai pas été déçue. Je n'avais pas lu le synopsis avant d'y aller pour avoir la surprise. J'ai été totalement submergée par l'histoire. J'ai beaucoup, beaucoup, beaucoup pleuré. On m'aurait prévenue je pense que je ne l'aurais pas vu. J'ai toujours eu du mal avec les films de guerre. Je me révolte, et je suis tellement désemparée par la situation que généralement je pleure deux heures après. 

Et même si ici la situation est vue différemment, on ne sait jamais vraiment qui est qui en dehors des personnages principaux. On les voit avancer difficilement dans cette zone de guerre sans jamais comprendre pourquoi et comment ça a commencer. On ne sait donc pas si ça va à un moment ce terminer.

On voit la misère et les horreurs de la guerre avec un philtre photoshop continuel. J'ai toujours pas réussi à déterminer c'est une bonne ou une mauvaise chose. Dans un sens ça met une distance, et d'un autre on est tout le temps sur le qui vive vu que l'horreur est parfois belle dans la manière d'être filmée. On attend la guerre à chaque tournant. On est comme les protagonistes.

D'ailleurs, c'est un des meilleurs point du film, la beauté des décors et de l'image en font une film dont je ne peux m'empêcher d'avoir envie de le revoir en sachant que je pleure comme une folle après.
La musique m'a elle aussi prise aux tripes. Elle concorde très bien avec la narration et après le film, une ou deux reste en tête sans pouvoir s'en délogée, avec forcément les souvenirs des scènes.

le leitmotiv du film
Durant tout le film il faut savoir qu'une seule chose compte: Se retrouver. Daisy sera en quête continuelle de celui qu'elle aime et qui est devenu sa réelle famille. Elle passera toutes les difficultés grâce à ce but.

En bref, aller voir ce film, c'est beau, émouvant, prenant, un peu triste et plein de petits bonheurs rapides qui contrastent avec l'horreur persistante.
Alors prenez en otage une deuxième personne, tenez lui fort la main et regardez le. (N'oubliez pas les mouchoirs)


2 commentaires :

Jean-Léon a dit…

Une soirée chialante ultime se prépare pour moi, je pense que je vais le regarder avec du chocolat pour me réconforter.

N la C a dit…

bonne idée. Le chocolat c'est le meilleur remède!